Il y a quelques années, j’ai découvert l’univers du fitness, et de fil en aiguille, j’ai également pris conscience de l’importance d’apprendre à nourrir correctement mon corps. Malheureusement, je suis très vite tombée dans le piège du culte de l’apparence et de la minceur. À force de voir défiler sur les réseaux sociaux, des fit girls au corps parfait (selon les standards de beauté de la société), je me suis mise à enchaîner toute sorte de diète, et à m’entraîner jusqu’à l’épuisement, dans le but de leur ressembler. Malgré que mon corps rentrait de plus en plus dans ces cases élitistes, je n’étais ni heureuse, ni épanouie. Cette quête de perfection me volait ma paix, elle me volait l’instant présent. Le jour où j’ai commencé à m’épanouir, avec ou sans un corps validé par les standards de beauté de la société,
c’est le jour où j’ai :

1) compris que le concept de beauté est relatif, et 

2) accepté et commencé à traiter mes failles intérieures (manque d’identité, de confiance, d’estime et d’amour). Ce jour là, j’ai compris que ce n’est pas tant à quoi ressemble mon corps le problème, mais plutôt la manière dont je me perçois dans l’absolu. Un corps n’est certainement pas «qu’un corps», mais on reste tout de même bien plus qu’un corps ! En regardant autour de moi, j’ai remarqué et constaté qu’il existe un nombre incalculable de femmes qui se sentent mal dans leur peau, ce qui affecte leur relation avec l’alimentation, et les enferme dans un cercle vicieux. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé aujourd’hui, de me former pour pouvoir en accompagner un maximum à se réconcilier avec la nourriture, ainsi qu’avec leur image.